Interview
Publié le 30/05/2016
Quel est votre état d’esprit après cette victoire en demi-finale ?
Nous sommes toujours en vie ! Ca aurait pu, et ça aurait dû être un moment magique hier soir, après cette victoire, avec l’ambiance qu’il y avait, avec l’accueil que nous avons reçu, avec cette joie au coup de sifflet final… mais ce n’est pas fini, la saison n’est pas terminée, et j’espère que l’on pourra se libérer et savourer samedi soir.
Comment analysez-vous votre victoire ?
Je pense que c’est la qualité de nos joueurs, de nos leaders, qui a fait la différence. Nos leaders ont été à la hauteur de l’évènement à l’image de Monribot et d’Iguiniz, à Colomiers aussi avec Skrela, mais nous en avions certainement un peu plus sous la semelle pour faire la différence. Après c’est à l’image de la saison, de notre régularité, nous n’avons jamais été véritablement inquiétés, même quand nous avons été cueillis à froid par cet essai en fin de première période. Nous avons fait ce qu’il fallait pour nous mettre à l’abri et gagner ce match.
Place à la finale, que vous inspire cet évènement ?
Que des bonnes choses ! La dernière fois que j’en ai joué une, c’était avec Bordeaux-Bègles et cela nous avait souri (NDLR : 21-14 face à Albi en 2011), j’espère qu’il en sera de même cette fois. Une finale c’est souvent rare dans une carrière de joueur ou d’entraîneur, alors il faut l’apprécier à sa juste valeur, c’est un truc extra à vivre et à jouer. Ce sera d’ailleurs le discours cette semaine, de jouir de ces moments là.
Que pensez-vous de votre futur adversaire ? Ses forces ? Ses faiblesses ?
C’est un adversaire que l’on redoutait, mais comme cela aurait été le cas si c’est Mont-de-Marsan qui était passé. Aurillac, ce sont de très bons joueurs, des entraineurs sympas, travailleurs, un jeu rôdé, des mecs appliqués, sérieux… c’est l’image type d’une vraie équipe. Il n’y a pas d’immense point fort mais il n’y aucun points faibles… c’est du 16/20, il faudrait que l’on ait 17, et ce ne sera pas simple.
Quelles seront les clés du match ?
Je n’ai pas besoin de les préciser, elles sont écrites, et ça commencera par rivaliser au niveau de la conquête. Après il faudra être discipliné car avec Petitjean ça se paiera cash, et puis être efficace sur nos temps de jeu. Cela dépendra des conditions climatiques, mais comme nous avons un printemps assez particuliers, nous nous adapterons en fonction du temps. Ca se jouera à rien, si nous sommes bons sur les bases, nous aurons nos chances, si ce n’est pas le cas…