Publié le 27/08/2010

Si Carcassonne est monté deux fois en trois ans pour atteindre la PRO D2, Saint-Etienne a fait encore plus fort, avec deux montées successives ! A l'heure de passer professionnel, le manager du CASE sait que le chemin vers le maintien sera parsemé d'embûches. Qu'importe la manière, les Verts du rugby vendront chèrement leur peau cette saison.
Comment s'est passée la reprise ?
Bien ! On a repris très tardivement, on est un peu en retard par rapport aux autres équipes. Mais nous sommes impatients d'entamer la saison.
Comment le CASE a évolué à l'intersaison ?
On a continué à structurer le club, puisque nous étions en Fédérale 2 il y a encore un an. Il a fallu s'organiser sportivement, passer d'une dynamique amateur à une dynamique professionnelle en accéléré. Nous sommes arrivés en dernier sur le recrutement, mais nous avons signé de bons joueurs. Il y a pas mal de français, que Provale nous a conseillé. On souhaite qu'ils soient revanchards, qu'ils montrent sur le terrain qu'ils n'auraient pas dû être laissés au bord du quai. En tout cas, ils ont un bon état d'esprit. Mais il va falloir qu'ils fassent leurs preuves sur le terrain.
Les ambitions du club, c'est le maintien et rien d'autre ?
Non, on vise le titre de Champion de France (rires) ! Plus sérieusement, nous sommes au même niveau que les autres équipes pour l'instant. Tout le monde nous voit finir seizièmes, donc on ne va pas dire qu'on joue la seizième place ! Notre titre de Champion, c'est la quatorzième place, la première de non-relégable. Donc on vise cela.
Quelle sera la philosophie de jeu du CASE ?
Gagner des points, peu importe la manière. Ce serait présomptueux de dire que nous avons un style de jeu bien défini, surtout avec 22 nouveaux joueurs sans passé commun. J'envie les entraîneurs qui peuvent décrire leur style de jeu.
On va donc s'attacher à conserver notre état d'esprit, notre solidarité, notre côté un peu « gitan ». Que ce soit avec du jeu au large ou par un gros paquet d'avants, sur le terrain, toutes les méthodes sont bonnes pour grappiller des points.
De jeunes joueurs peuvent-ils se révéler à Saint-Etienne ?
Si je vous dis Alexandre Péclier, vous me croiriez (rires) ? Plus sérieusement, je pense qu'Hugo Boissière, notre arrière, peut en surprendre plus d'un. Il y a aussi deux anciens Perpignanais : Yannick Parent, un jeune troisième ligne, ou bien Julien Baron, à l'aile, qui peuvent faire quelque chose. Mais je pense surtout qu'il peut y avoir de grosses surprises au fur et à mesure de l'avancement de la saison.
Avez-vous suivi la PRO D2, et comment jugez-vous son niveau ?
On l'a suivi l'an dernier, nous n'arrivons pas dans ce championnat comme des poussins qui viennent de sortir de leur œuf. Le niveau de la PRO D2 s'élève saison après saison. Il n'y a plus vraiment de ventre mou, toutes les équipes se battent pour quelque chose en fin de saison. C'est un championnat très intéressant, et il nous faudra trouver notre place.
Comment vous sentez-vous avant d'entamer la saison ?
On est pressés de commencer, comme toutes les équipes je pense. Il faut maintenant que cette envie, cette fraicheur perdure jusqu'à octobre/novembre pour qu'on puisse lutter. Il faudra faire preuve de caractère dans cette PRO D2.
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