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Présentation Saison régulière

PRO D2 : C’EST (ENFIN) REPARTI !

PRO D2 : C’EST (ENFIN) REPARTI !

Publié le 24/08/2022

La saison 2022-2023 de PRO D2 débute ce jeudi (21h) avec un premier choc entre le Biarritz Olympique et Oyonnax Rugby, un préambule à un nouvel exercice attendu pour tenter de succéder à l’Aviron Bayonnais. Entre forces en présences, nouveaux venus dans la division et enjeux… Présentation.

Après le sacre de l’Aviron Bayonnais en 2021-2022 et une saison palpitante riche en suspense, la PRO D2 démarre cette semaine avec toujours autant d’espérance. On espère toujours le même engouement autour des 16 formations présentes sur la ligne de départ et qui tenteront de soulever le bouclier de Champion en fin de saison.

 

Le Biarritz Olympique, le RC Massy Essonne et Soyaux-Angoulême XV intègrent le championnat

 

Du côté des promus tout d’abord, Massy et Soyaux-Angoulême ont gagné le droit d’évoluer en PRO D2 cette saison. Le club essonnien ayant dominé la formation charentaise en finale de NATIONALE, c’est avec un statut de Champion qu’il retrouve une division quittée en 2019. Les Massicois, qui ont souvent fait l’ascenseur, espèrent décrocher un maintien – comme en 2018 – et pourront cette fois s’appuyer sur un groupe qui s’inscrit dans la continuité par rapport à la saison écoulée. Cette ossature sera un véritable atout. De leur côté, les Angoumoisins reviennent dans une division quittée en 2021, avec le même homme à la tête en la personne de Vincent Etcheto, ce qui signifie qu’ils seront revanchards. Clairement, le SAXV présente un projet pour exister à ce niveau, au même titre que le RCME.

 

Autre nouveau pensionnaire de PRO D2 pour 2022-2023, le Biarritz Olympique aura ce statut de relégué de TOP 14 qui ajoute toujours de la pression, et qui n’offre aucune certitude. L’an dernier, l’Aviron Bayonnais a terminé Champion mais le SU Agen a lutté pour son maintien… Néanmoins, on retrouvera dans l’effectif basque une belle base et avec déjà huit saisons disputées à ce niveau (et plus de 200 matchs) le club sait où il met les pieds, et connait la dureté du marathon. Si l’été a. été un peu mouvementé pour le BOPB, on connait la ferveur autour de l’équipe et cela sera toujours une arme du côté d’Aguilera. N’ayant pas réussi à se maintenir pour son retour en TOP 14, ce Biarritz un peu rajeuni veut tout faire pour bien figurer en PRO D2 et vivre une saison où l’envie est très claire : jouer les premiers rôles.

 

Qui pour jouer les premiers rôles ? Tout semble très ouvert dans la course à la qualification

 

Plus que jamais, cette saison 2022-2023 semble très ouverte. Très clairement, on a rarement eu un championnat où les forces en présence semblent aussi équilibrées, avec un nombre d’équipes toujours aussi grand pouvant espérer disputer la phase finale. Au regard de la saison écoulée, le Stade Montois – leader de saison régulière mais finaliste battu – aura à cœur de laver la déception. Mais qui dit déception, dit nécessité de trouver l’énergie pour tourner la page. Les premiers matchs seront scrutés pour voir comment les Landais nouvelle version se situent, et s’ils sont en mesure de livrer pareille saison. Pour mettre la pression, Oyonnax Rugby affiche très clairement son envie : faire mieux que ses trois demies successives. Les Oyomen ont recruté du lourd et veulent passer le cap. De là à parler de grand favori ?

 

Du côté des poursuivants, on pense à l’USON Nevers, l’US Carcassonne et Colomiers Rugby, les trois autres présents lors de la dernière phase finale. Pour les Nivernais, la progression est constante depuis plusieurs années, et le club de Régis Dumange, qui a su faire preuve de patience avant de jouer les premiers rôles dans la division, doit maintenant faire preuve de régularité à ce stade. L’exigence est là, mais l’effectif a beaucoup changé. Pour les Cathares, l’approche est tout autre car la qualification acquise il y a quelques mois était une performance inédite et historique. Cela a-t-il permis de créer un déclic au pied de la Cité, de chasser toute forme de complexe ? En tout cas, le recrutement est intéressant. Et à Colomiers, qui a encore connu les barrages, la prudence semble de mise (pour mieux surprendre ?).

 

On en vient alors à un autre peloton tout aussi déterminé. On pense au FC Grenoble, programmé pour la qualification l’an dernier et qui s’est retrouvé à jouer le maintien après avoir notamment éprouvé des difficultés au Stade des Alpes. Les Isérois ont livré une grosse préparation et le FCG relève la tête. Même analyse pour le SU Agen, passé de l’élite à une lutte pour éviter la descente en NATIONALE. Les têtes étaient malades et la déception de la descente n’avait pas été totalement évacuée. Plus d’un an après, la mayonnaise est toute autre et le SUA sera certainement plus qu’un outsider. À cette analyse, on a envie d’intégrer le RC Vannes qui avait terminé à la 2e place de saison régulière en 2020-2021 et qui a ensuite eu du mal avec ce nouveau statut. Là aussi, on imagine que le temps de l’apprentissage est révolu.

 

Passons à un autre quinté, qui mène d’abord à l’AS Béziers Hérault aux éternelles attentes, au public aussi passionné qu’exigeant, et qui chaque saison croit en les chances de son équipe. Le peuple biterrois peut véritablement espérer de cette cuvée, mêlant jeunesse locale et expérience. L’acte II de l’ère David Gérard à l’US Montauban peut être le bon, car s’il a manqué de la constance aux Montalbanais, cette fois le groupe a conscience des erreurs à ne plus faire pour intégrer les six. Idem pour Provence Rugby, l’une des meilleures équipes de la dernière phase retour et qui peut espérer surfer sur cette dynamique, emmenée par un nouveau staff. Le Stade Aurillacois est quant à lui un habitué espérant toujours tirer son épingle du jeu, au regard de ses capacités à Jean-Alric et de sa parfaite connaissance des joutes de PRO D2, tandis que Rouen Normandie Rugby, qui n’a fait que flirter avec la zone rouge depuis sa montée en 2019, va devoir batailler pour changer de statut.