Présentation
Publié le 26/05/2016
C’est à Jean Alric que les phases finales 2016 vont débuter. Et la PRO D2 va faire les choses en grand en opposant deux formations qui ont connu des fortunes diverses, mais marqué la saison de leur empreinte. C’est même une belle explosive qui s’annonce, chaque formation l’ayant emporté sur ces terres. Avantage pour le Stade qui reçoit à cette occasion ? Pas sûr.
Demi-finaliste en 2013, Aurillac avait semble-t-il mal digéré cette qualification car il aura fallu deux saisons pour que les Cantalous retrouvent ce niveau. Logique au regard de leur parcours, eux qui ont toujours été dans la zone de qualification ou à ses portes. Logique même si l’on considère qu’ils ont longtemps été deuxième ou troisième.
Pourtant, sur ce dernier point, il aurait pu en être tout autrement. En effet, dépassés au classement par leur futur adversaire, ils n’avaient plus les cartes en main pour s’assurer une réception à Alric à l’abord de la dernière ligne droite. Lors de l’ultime journée, une porte pouvait s’entrouvrir dans cette optique, mais tout ne dépendait pas d’eux.
Première demie à domicile pour Aurillac
S’ils devaient s’imposer face à Biarritz et à la maison, ils devaient également espérer un résultat favorable entre Bayonne et Mont-de-Marsan pour chiper la troisième place à l’une des deux équipes. Si la première condition semblait largement à leur portée, il aura fallu durement batailler pour venir à bout des Basques… mais ce fut atteint. Le deuxième aussi, l’Aviron restant maître dans son antre, et contraignant donc les Landais à se déplacer dans le Cantal en demi-finale.
Ce fut donc une trentième et dernière journée heureuse pour les partenaires du métronome Petitjean sur lequel de grands espoirs sont fondés. Mais cette issue n’est que le début des difficultés. Il faut désormais tenir son rang pour atteindre la finale, et la tâche pourrait devenir compliquée.
Car si la formation montoise s’est inclinée lors de la dernière journée, elle n’en reste pas moins l’équipe en forme de cette fin de saison. Une seule défaite en 11 matches, huit victoires consécutives entre la J22 et la J29, les Landais ont impressionné et comptent encore le faire.
Pour se faire ils pourront s’appuyer sur leur grande expérience à ce niveau, eux qui ont disputé cinq demi-finales d’accession, dont une la saison passée. Seul point noir, à chaque fois qu’ils ont joué à l’extérieur à ce niveau (soit deux fois), ils se sont inclinés.
Mont-de-Marsan, l’équipe en forme
Les Landais n’en auront cure, et s’appuieront surtout sur les confrontations de la saison, la dernière en tout cas pour l’emporter. Si Aurillac l’avait nettement emporté à l’aller à Alric (29-15) grâce à un festival de Petitjean (huit pénalités), les Montois avaient superbement pris leur revanche en donnant une leçon aux Cantalous il y a 15 jours (36-18), inscrivant six essais et glanant le bonus offensif.
Cette dernière rencontre aura clairement son importance dans ce choc au sommet. Les locaux voudront l’effacer pour prendre leur revanche, les Montois la confirmer pour gagner le droit de disputer leur quatrième finale.
Rendez-vous samedi à partir de 18h pour savoir qui sera le premier club à rejoindre Toulouse pour la finale de PRO D2, face à Bayonne ou Colomiers, qui s’affrontent le lendemain à Jean Dauger.
Pourquoi Aurillac peut gagner ? Par ici
L’interview de Maxime Petitjean c’est par là
Pourquoi Mont-de-Marsan peut gagner ? Par ici
L’interview de Julien Tastet c’est par là
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