Présentation FOCUS
370. C’est le nombre de jours séparant l’Access Match PRO D2 de la finale du championnat prévue ce samedi. Un laps de temps suffisant pour permettre à Montauban de renaitre. Précipités au bord de la relégation, les Montalbanais se sauvaient in-extremis à l’issue de la saison passée. Opposés à Narbonne, les Tarn-et-Garonnais s’imposaient 19-20 grâce à un essai salvateur de Reilhac à 9 minutes de la fin. Ce « petit » succès, pas le plus glorieux de l’histoire d’un des bastions du rugby français, marquait pourtant le début d’une grande aventure. Une renaissance totale incarnée par le changement du staff, les départs de 15 joueurs et le chantier de rénovation de Sapiac.
Toujours outsider
Total outsider au départ de l’exercice 2024-2025, Montauban a passé sa saison à déjouer les pronostics. Tantôt leader incontestée, tantôt menacée de ne pas se qualifier, l’escouade managée par Sébastien Tillous-Bordes a finalement terminé 6e. Un ultime ticket pour la phase finale ouvrant la voie du chemin le plus compliqué pour la finale. Qu’importe, les Vert et Noir adorent le challenge et ne préfèrent pas être favoris. Comme à Colomiers en barrage, victoire sur le fil 23-26, puis face à l’ogre briviste en demie, succès 13-29. Les voici désormais en finale, contre Grenoble, à 80 minutes d’un exploit jamais réalisé que seuls ces Montalbanais sont capables de réaliser.
A 35 ans, l’ouvreur est au sommet de son art. Le meilleur réalisateur de l’histoire de la PRO D2 a un statut et l’a assumé semaine après semaine. Cette saison, encore, il a réalisé nombre de performances, portant ainsi son équipe sur ses larges épaules et surtout la pointe de son pied. 9 drops, dont un contre Brive en demie, 1 essai, 41 pénalités et 38 transformations pour un total de 231 unités marquées. Au club depuis 2016, Bosviel est plus qu’un immense joueur, à Montauban c’est un monument.
Comptant parmi les stades les plus anciens de France, la mythique « cuvette » s’est refait une jeunesse. Surnommé ainsi en raison de sa forme incurvée, l’ancien vélodrome devenu temple du rugby a connu des travaux. Mis en place d'une pelouse synthétique, plus en accord avec le jeu très offensif proposé, construction d’une nouvelle tribune et destruction des anciens virages. Inaugurée le 11 septembre 2024, la nouvelle version de l’arène connue de tous les amateurs de rugby s’est même dotée d’un éclairage et d’une sono aux normes du TOP 14… Faut-il y voir un signe ? Peut-être pas mais on peut, en tout cas, faire le parallèle avec le vent de renouveau qui a soufflé dans le dos de l’USM cette saison.
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