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Phase finale

Finale PRO D2 : les réactions d'après match des deux équipes

Finale PRO D2 : les réactions d'après match des deux équipes

Publié le 09/06/2024

Jean-Noël Spitzer, entraîneur Rugby Club Vannes

 

« Ce bouclier, personnellement je ne l’ai pas rêvé car je ne suis pas quelqu’un qui ne vit ni dans le passé ni dans le futur. J’ai pris du plaisir pour chaque instant vécu depuis qu’on est arrivés à Toulouse, jusqu’au dénouement de la finale. […] On a fait preuve d’une bonne défense mais surtout de réalisme. On a laissé très peu de points en route, avec un essai sur un gros temps fort et les points au pied de Max (Lafage). […] Maintenant, on va mettre les pieds dans un environnement dans lequel aujourd’hui on ne connait pas grand-chose. Mais c’est quelque chose qu’on a envie de vivre, une aventure qui va stimuler tous les acteurs au sein du club. On va se lancer dans ce TOP 14 qui est le plus beau championnat du monde. »

 

Maxime Lafage, demi d’ouverture Rugby Club Vannes

 

« Pour être honnête, on savait que beaucoup de Bretons allaient faire le déplacement ici jusqu’à Toulouse. Mais voir autant de monde que ça, avec une telle ferveur, je trouve ça vraiment impressionnant de leur part. Surtout quand on voit que de nombreux supporters sont partis dans la nuit pour venir à Toulouse, c’est exceptionnel. Je pense que la finale s’est aussi jouée là-dessus, ils nous ont poussé du début jusqu’à la fin et on leur doit un grand coup de chapeau. »

 

Francisco Gorrissen, troisième-ligne et capitaine Rugby Club Vannes

 

« Je suis très fier d’être le capitaine de cette équipe, de ce groupe-là. Je suis trop content, surtout quand je vois l’investissement des gars lors des entraînements, des matchs mais aussi en dehors. Le résultat est aujourd’hui avec nous, on est champions et on est fiers. Mais peu importe le résultat, je serai toujours fier d’être le capitaine de Vannes. La défense est une chose qu’on a énormément travaillé, et stratégiquement lors de cette semaine. Et je suis trop content car pas mal de joueurs se sont rapidement adaptés, notamment sur des changements de postes, je pense notamment à nos deux centres qui ont su inverser leurs rôles.

 

Gwenael Duplenne, arrière Rugby Club Vannes

 

« On est hyper heureux, c’est une grande fierté d’être dans cette équipe. Ramener un bouclier ainsi que d’être promu en TOP 14 pour la première fois, c’est la victoire d’un groupe tout entier, de tout une ville. Il y a 10 ans, le rugby breton était peu commun et aujourd’hui on a réussi à donner une belle image de ce rugby. On a battu des grands noms du rugby pour y arriver ! Quand on est monté en PRO D2, on savait ensuite quelle était notre prochaine étape. On a pris le temps qu’il fallait pour y arriver et le fait d’y être parvenu aujourd’hui, c’est incroyable. Tout le monde porte fièrement ce maillot, il se bat pour cette ville. Que ça soit pour moi en tant que breton, mais je pense aussi aux joueurs étrangers qui n’ont pas triché eux aussi.

 

 

Steeve Blanc-Mappaz, troisième-ligne et capitaine FC Grenoble

 

« On a beaucoup de regrets aujourd’hui, on n’a pas su montrer de quoi on était capables et ce qu’on a su faire sur nos deux derniers matchs. Bravo à Vannes qui s’est imposé avec sa stratégie, que nous n’avons pas réussi à contrer. C’est dur, parce qu’on s’était préparé pour venir ici et finalement on repart de Toulouse sans rien, donc c’est frustrant. J’ai senti qu’on était fatigués en première mi-temps, qu’on n’était pas vraiment dans le match un peu comme si on n’y avait pas cru. On n’a pas su scorer et cela nous a pénalisé, on rate des occasions d’essais et ces détails coûtent très chers dans une finale. Il reste encore une chance d’accéder au TOP 14. On a l’expérience de l’année dernière, on sait comment ça se passe. Il faut d’abord digérer cette défaite, puis il va falloir se retrouver entre nous pour faire le coup. »

 

Nicolas Nadau, entraîneur FC Grenoble

 

« On a fait preuve de fébrilité dès le coup d’envoi de la rencontre. On est mis sous pression, on n’arrive pas à sortir de notre camp alors que le jeu au pied est une de nos armes fortes. Derrière, Vannes arrive à enchaîner les temps de jeu comme à son habitude. On a été dans la précipitation, sans précision à l’inverse de nos deux derniers matchs. La déception est à l’image de l’énergie mise depuis des mois. Il faut remobiliser tout le monde, pour jouer ce match décisif la semaine prochaine. On va avoir besoin de Grenoble, derrière nous. Il faut évacuer d’abord cette finale dans le programme. Ce soir je suis déçu, pour les joueurs, pour leurs familles, pour les Grenoblois. On va libérer cette frustration et on va compter sur les ressources monumentales que ce groupe a pour aller chercher cet Acces Match. On a su remonter la pente cette saison. On va compter un stade des Alpes plein le week-end prochain pour nous soutenir, pour nous stimuler. »