Présentation
Après une saison folle, l'USM Sapiac est arrivée en finale et prépare cette échéance avec le sourire et savoure la chance qu'elle a d'être là. Comme l'a précisé l'arrière de Montauban Bapstiste Mouchou :
"Le rugby c'est une passion avant d'être un métier. C'est trop bien d'être là !".
Mais ils ont mérité leur place en finale, et voudront aller chercher le bouclier demain. En conférence de presse, le capitaine Fred Quercy s'est exprimé à ce sujet et la manière dont ils préparent ce match. L'USM Sapiac devra gérer ses émotions, contre une équipe grenobloise qui a l'expérience de ces finales là. L'expérience, le manager de Montauban l'a aussi. Sébastien Tillous-Borde a su tirer son équipe vers le haut tout au long de la saison, il saura le faire un peu plus demain.
De l'Access Match de la saison dernière à la dernière position de barragiste cette saison, les Montalbanais ont remonté la pente pour retrouver leur succès. Et depuis quelques semaines, la dynamique et plus que positive notamment depuis le ticket pour la phase finale décroché lors du succès contre Béziers. L'ancien biterrois Clément Blitz s'est d'ailleurs confié sur ce moment là.
“Depuis Béziers, on allie précision et bonne humeur sur le terrain. Il faut que garde les mêmes ingrédients pour demain.”
Troisième finale consécutive en vue pour le FCG dont la venue au stade Ernest-Wallon ne rappelle pas que de bons souvenirs. Forcément, ce passif de vice-champion de PRO D2 a eu un impact dans la préparation des Isérois et la façon dont ils abordent ce nouveau rendez-vous décisif. Le capitaine, Antonin Berruyer ne l’a d’ailleurs pas caché :
« Les fantômes du passé ? Bien sûr qu’on y repense mais nous n’avons pas d’autre choix que d’y faire abstraction. Pour y parvenir il faudra se concentrer sur nous-même et se rassurer en étant appliqué et déterminé à jouer le rugby que l’on sait faire. »
Très expérimenté, le demi de mêlée grenoblois, Éric Escande sera là pour rassurer les troupes et apporter de la maitrise. L’ancien toulonnais souhaite déjà faire table rase de la saison régulière des Isérois malgré la première place décrochée.
« Ça ne change rien. Pour certains c’est le premier contre le sixième mais de notre côté nous ne le voyons pas comme ça et d’autant plus dans le contexte d’une finale. »
Même son de cloche pour l’ailier Julien Farnoux. Présent lors des deux dernières épopées grenobloises, s’attend à une rencontre équilibrée qui peut basculer d’un côté comme de l’autre à n’importe quel moment.
« Humilité et respect de l’adversaire. C’est d’abord ça le plan à respecter ensuite on peut dire que c’est une phrase bateau mais c’est la vérité car ce sera du 50/50. Par rapport au passé, rien ne se passera comme lors des deux dernières finales donc à quoi bon y penser ? »
Pas de favori donc pour cette finale, du moins c’est ce que l’on scande du côté de Grenoble en voulant rester très prudent comme l’affirme l’entraineur Nicolas Nadau.
« On sait bien qu’être premier ne veut rien quand vient la phase finale. C’est d’ailleurs quelque chose que l’on constate dans tous les sports actuellement j’ai l’impression. On est favori dans l’esprit des gens mais de notre côté on sait pertinemment que ce n’est pas le cas. »